De l'aventure à la mission
Après un an de voyage et de sac à dos à travers l'Afrique, Stan s'est retrouvé à Goma début 2020. Alors qu'il traversait cette belle ville moderne de plusieurs millions d'habitants, il aperçut un petit garçon d'environ 10 ans endormi sur une bouteille d'eau vide, au milieu d'un rond-point. Curieusement, il demanda à son guide pourquoi l’enfant était couché là. « Il vit ici », lui dit-on, « et ces enfants là-bas, là-bas et là-bas aussi. » Ce sont des enfants des rues.
La réalité m’a frappé comme un coup de massue. C'était un moment qui a tout changé.
De retour à son hôtel, Stan rencontre Aline, la gérante. Après de plus amples explications d'Aline sur la situation des enfants des rues, elle a organisé un dîner à l'hôtel. Une soirée formidable mais à la fin les enfants ont dû repasser par la porte pour retourner à la vie dans la rue. Stan et Aline se regardèrent avec étonnement. Cela ne peut pas être fait. Le lendemain matin, ils ont commencé à réfléchir.
Stan : « Si nous voulons vraiment faire une différence pour ces enfants, que devrions-nous faire, selon vous ? Vous êtes d'ici, j'ai 19 ans, je ne fais pas partie de cette société et je ne veux pas être le prochain occidental à faire le « bien » en Afrique.
Aline : « Leur rendre leur jeunesse, construire un foyer, être une famille pour eux. Construire un endroit où ils peuvent être eux-mêmes et grandir à leur propre rythme en caractère, en talent, en tant que personne et en tant qu'âme. Où ils peuvent avoir « Ils s'amusent et font leurs devoirs, regardent des films, fêtent leurs anniversaires (et se battent comme des frères et sœurs...), là où ils ont des gens autour d'eux qui les aiment. »
Les deux ont décidé de rester en contact.
De l'idée à la réalité
L'idée de départ était de louer une maison à Goma, mais Aline s'est montrée critique : « Si nous faisons quelque chose, nous devons le faire correctement. Construire un endroit sûr, où les enfants pourront vraiment grandir en famille. » Son grand-père possédait un terrain et, avec son autorisation et un modeste capital de départ de 2 500 €, ils ont commencé à construire en mars 2020.
Aline a pris les rênes du projet en tant que chef de projet et a supervisé chaque étape, de l'achat de matériel à la coordination des ouvriers du bâtiment. Stan s’est concentré sur la collecte de fonds et a continué à partager l’histoire avec ses amis, sa famille et tous ceux qui voulaient l’écouter.
Contre toute attente, les portes de la 4WatotoHouse ont ouvert en juillet 2020. Une maison, un foyer. Pas n’importe quel refuge ou orphelinat, mais un endroit où 22 enfants ont trouvé une famille.
4Watoto aujourd'hui
Aujourd’hui, 4Watoto est devenu bien plus qu’une simple maison. L'organisation emploie aujourd'hui 20 personnes en RD Congo, 2 conseils d'administration expérimentés et plus de 20 bénévoles aux Pays-Bas. Stan est président de la Fondation 4Watoto aux Pays-Bas et Aline est présidente de 4Watoto ASBL. en RD Congo. Mais ils sont avant tout les parents tuteurs des enfants.
Mais le travail est loin d’être terminé. Le plus grand défi reste la stabilité financière. Sans grandes réserves, ils comptent sur le soutien des donateurs et espèrent un jour devenir autosuffisants grâce à des projets tels que Farm4TheFuture.
Croire en la coopération
La RD Congo est un pays plein de contradictions : chaos et beauté, douleur et joie, défis et opportunités. Mais c'est surtout un endroit plein de monde. Des gens comme nous, avec des rêves, des espoirs et le pouvoir de faire changer les choses.
Avec 4Watoto, Stan et Aline construisent un avenir dans lequel les enfants non seulement survivent, mais grandissent, apprennent et rêvent. Un avenir dans lequel les différences disparaissent et les similitudes nous relient.
Aline : « Nous croyons que tout est possible si nous le faisons ensemble. Le monde est un endroit magnifique, partageons-le. »
C’est le cœur de 4Watoto : un petit rêve, né d’une rencontre, devenu un mouvement qui change des vies. 💛
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